1. |
Nécropoles
03:42
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Arborescente je suis entourée par la démesure des villes
quadrillées en pylônes poussiéreux
parsemées d'arrêtes sombres
débordantes de matières en rûte
vacantes a la pointe du jour
des objets métalliques décollent
le ciel jaune des lampadaires
et les ordures bien vivantes me pressent le pas
Arborescente je suis entourée par la douceur atroce des villes
le corps scindé entre les briques et les tôles froissées
l'absurdité des armes en cavale
l'illusion du mérite taché
bataillant l'espace en tranches
des cravaches en collier
barbouillée par le chaos des autres
des oiseaux fabriqués atterrissent
dans le ciel gris des enfoirés
la diplomatie vendue en gros tas d'argent
ensevelie dans les poubelles des nécropoles
Arborescente je suis indifférente au malheur des autres
Arborescente je suis ensevelie dans la chaleur des nécropoles
Au son du glas, les châteaux en secousses méchantes
Les tours éclatées, la royauté brûle
Indifférente, je suis aux cris des bêtes
Arborescente je suis submergée par la sueur
Arborescente je suis enfermée dans la chaleur
Arborescente je suis indifférente au malheur des nécropoles
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2. |
Attendre rien
02:58
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Dans la voiture à 5h du matin
Moi je pense à toi
J'ai encore mangé les croquettes du chien
Donc je pense à toi
Dans la voiture à 5h du matin
Moi je pense à toi
J'ai encore mangé le cendrier
Donc je pense à toi
Dans la voiture à 5h du matin
Moi je pense à toi
J'ai encore mangé la cervelle du chien
Donc je pense à toi
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3. |
Résidus agressifs
02:48
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Encoder les amorces des résidus agressifs
comme l'écaille brune la matière vibre
d'une effervescence farfelue
Frotter les enclaves rouillées avec la fleur de la peau
au fil des navires l'essence noire ne fera que monter
Punir d'une infinité inquisitoire
les consciences crachées ne fermera pas les abattoirs
quand l'intérieur tombera de toute sa splendeur
Courir les miettes au centuple en capsule cinglée de rouge
par les bois le montagnes les rotules perdues en quêtes d'un refuge
Devenir cabossée comme les étuves du fer flambant
les coquilles cachées des nageoires le puis béants des racines
Encoder les amorces des résidus agressifs
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4. |
La nuit noire
02:04
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Il poignarde sa compagne
Et s'endort paisiblement
Tandis que ses chiens la dévorent
C'était la nuit noire
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5. |
Chienne de guerre
05:37
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Tu cours à travers les pavés
Tes jambes nues sont striées d’un carmin à faire pleurer
Il y a le souffle des ventilations
Il y les prédateurs
En bande ils t’attendent
Pour te ire comme ils vont te baiser
Le rouge coule de tes genoux aux pavés
Des pavés à leur visage
Éteindre la lueur balafrée
À coup de pelle
À coup de genoux bétonnés
À travers les ruelles tu vois leur veines éclater
Il y a ton fruit sous ta jupe caché
Mais ils le voit partout sur toi
Prêts à l’arracher
Il y a ta peine et ta colère bafouée
Il y a ta bouche qui crache à leur pieds
Mmh boy tu va passer à la casserole
Tu va la comprendre ma haine
À coup e chaînes, à coup de pavés
Chienne de guerre il te connaissent maintenant
Car c’est leur sang qui traine
Chienne de guerre ils te craignent
Chienne de guerre ils te connaissent maintenant
Car c’est leur crâne qui traine
Chienne de guerre ils te craignent
Sous le blason des scum nous prendrons vos peaux
Pour polir nos blousons
À travers les ruelles nos bécanes gronderont
En chasse
Et les chiens égarés que vous êtes
Ne sauront plus où donner de la tête
Nos cuisses en étendard sanglant
Chaudement atrophiées par un manche à balais
Le coin de table devient agréable
Et toi boy
Tu vas passer à la casserole
Chienne de guerre il te connaissent
Car c’est leur sang qui traine
Chienne de guerre ils te craignent
Chienne de guerre ils te connaissent
Car c’est leur crâne qui traine
Chienne de guerre ils te craignent
Chienne de guerre il te connaissent
Car c’est leur os qui traine
Chienne de guerre ils te craignent
Chienne de guerre ils te connaissent
Car c’est leur gueule qui traine
Chienne de guerre ils te craignent
Car c’est leur coeur qui saigne.
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6. |
Ruine(s)
05:55
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Métal noir j’oubli la forme des choses
En échasses hautes de mille immeubles
Fragmentée comme les souvenirs tachés
Des brides d’acier morose enfoncées
Assez loin pour être cachées
Et la peau fabriquée en couverture
Je regarde à travers
Je ne vois que des ruines
Sublimes, frappées, cinglantes comme la pointe d’un sein glacé
Je ne vois que des os verdoyants, nacrés
En périple pour mille années
Métal noir j’apperçois les fourches brûlantes
En échasses hautes de mille immeubles
Effondrés en secousses, rougis, bandantes
Les enfants vendus dans les crocs béants
Noués par les cravates dégueulantes
En tandem de malheur
Je regarde à travers
Je ne vois que des ruines
Immenses, coulantes, exposées comme la pointe d’une lame cassée
Métal noir j’oubli la forme des autres
En échasses cabossées de mille années
Raturée comme l’écorce des jours passés
D’un manteau écorché débordent les maux
Amorcés au cyanure, d’asphalte en asphalte
Percés par les grues délurées, abattues, courbées en épines
Je regarde à travers
Je ne vois que des ruines
Sublimes, frappées, cinglantes comme la pointe d’un verre brisé
Je ne vois que des os verdoyants, nacrés
En périple pour mille années
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7. |
Don Juan
01:41
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Il fait froid Don Juan
viens me serrer la pince
buvons du tournedos
et découpe moi le dos
C'est toi le Don Juan
mort dans la piscine
je sais que tu mens
que tu n'es pas possible
Des vacances en Pologne
pour nettoyer les tombes
au fond c'était marrant
avec mon Don Juan
Oh toi mon Don Juan
montre moi l'impossible
amène moi dans ton lit
dans de beaux draps limpides
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8. |
Vin de table
03:40
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D'une belle robe rubis
Des parfums gourmands
Des arômes pourpres
Noires épices
Ignobles charcuteries
Ma bouche est tendre et souples
Mon idéal est compagnon
Des terres sortent mes raisons
Bonne attaque en bouche
Equilibres et élégances
Rubis intense sur bouquet fin
Robe friande accompagne ma faim
Gorge d'ocre
Reflet grenat
A la tiraille des fruits rouges
Viande blanche et compagnon
Idéal de caractère
En ronde finale entre seize et vingt
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9. |
Romance moderne
05:00
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